Haïti-Insécurité|-. Le secteur de la restauration et de l’hôtellerie sévèrement frappé

Haïti-Insécurité|-. Le secteur de la restauration et de l’hôtellerie sévèrement frappé

Le secteur de la restauration et de l’hôtellerie subit, au côté des autres secteurs d’activité, les conséquences de l’insécurité generalisée dans le pays. Une situation qui paralyse complètement ce secteur qui dépend en grande partie du tourisme qui connait quant à lui une baisse considérable.


En Haïti, le secteur de la restauration et de l’hôtellerie représente une partie considérable de l’activité économique. C’est un secteur qui dépend en grande partie du tourisme. Il constitue un ensemble d’activités qui génère beaucoup d’emplois directs et indirects dans le pays. Des emplois directs qui prennent en compte les cuisinier.e.s et/ou chef cuisinier.e.s, les serveurs et serveuses, les barmans et autres. D’autres acteurs dépendent aussi de ce secteur d’activités. Il s’agit des fournisseurs de produits alimentaires et agroalimentaires, des livreurs, etc. qui génèrent des emplois indirects.


Plusieurs individus de la classe moyenne et de la  classe défavorisée s’adonnent à la pratique de la restauration et de l’hôtellerie. Deux activités économiques qui rapportent dans le meilleur des cas, des profits considérables.


Malgré la situation socio-économique difficile du pays durant ces dernières années, ce secteur se maintenait de bien des manières. Cependant, à cause de l’insécurité generalisée qui sévit dans le pays, les activités de ce secteur diminuent de plus en plus. Ce qui pousse certains restaurants et hôtels à fermer leur porte.


D’autres, malgré l’insécurité qui vient entraver la situation socio-économique difficile du pays, continuent tant bien que mal à fournir leurs services auprès de leurs clients ou consommateurs. Ils utilisent toutefois diverses stratégies pour faire face à l’insécurité dans le pays mais aussi pour s’assurer une stabilité économique. Ce qui n’est pas envisageable sur le long terme.


Pour faire face à l’insécurité generalisée dans le pays, la plupart des restaurateurs ferment leur restaurant très tôt dans l’après-midi ce qui fait qu’ils perdent une bonne partie de leur clientèle qui connait déjà une baisse à cause de la situation économique du pays.


Pour s’assurer une stabilité économique, ils sont obligés de réduire leurs personnels. Comme c’est le cas dans plusieurs autres secteurs touchés par l’insécurité en Haïti.

Même si réduire le nombre de personnes affectées à leurs services n’est pas envisageable sur le long terme, les restaurateurs et les hôteliers continuent de le faire à mesure que la crise économique les paralyse. Ce qui a pour conséquence immédiate: des employés qui se trouvent en situation de chômage technique.


Si le chef de l’État dans un tweet, le 16 mars dernier, se disait préoccupé par l’insécurité en Haïti en déclarant l’état d’urgence sécuritaire dans le pays, cependant aucune mesure ne semble être encore prise vraiment pour freiner les actes de banditisme des gangs armés de la zone métropolitaine en particulier. Les actes de kidnapping se multiplient dans le pays ce qui ralentit les activités économiques déjà en baisse dans le pays à cause de la situation socio-économique difficile à laquelle le pays fait face depuis plusieurs années.

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