Assassinat et enlèvement de fidèles religieux: « La remontée de l’insécurité dans le pays est inacceptable » juge le Protecteur du citoyen

Assassinat et enlèvement de fidèles religieux: « La remontée de l’insécurité dans le pays est inacceptable » juge le Protecteur du citoyen

L’Office de la Protection du Citoyen (OPC), dans une note datée du dimanche 22 septembre 2021, exprime son indignation et sa colère face à la montée exagérée et inacceptable du climat d’insécurité caractérisée par des cas de vol, d’enlèvement, et d’ assassinat spectaculaire.

Le dernier cas en date, on ne peut plus révoltant, est celui de l’assassinat du Diacre Sylner Lafaille (60ans), tué à l’entrée de la Première Eglise Baptiste de Port-au-Prince (Rue de la Reunion) alors qu’il s’apprêtait à assister au premier culte d’adoration de ladite église. Sa temme, Soeur Marie Marthe Laurent Lafaille, qui l’accompagnait, a été enlevée par des bandits armés au vu et au su de tout le monde. Cet acte est inqualifiable et franchit les limites inimaginables, selon le protecteur du citoyen Me. Renan Hédouville.

L’OPC demande à ceux qui détiennent, de fait, le pouvoir de faire le bilan de leur cuisant échec en matière de sécurité et de protection des vies et des biens. 

Contrairement aux promesses

fallacieuses faites par les opposants å l’Administration Moïse avant le 7 juillet 2021, faisant croire que les problèmes d’insécurité allaient être résolus deux heures après le départ du Président Jovenel Moïse, L’OPC leur a fait savoir que la situation du pays sur le plan sécuritaire s’aggrave et se détériore totalement. Les causes principales restent l’impunité, la mauvaise gouvernance, l’absence de volonté politique liée au crétinisme des dirigeants actuels, a évoqué la structure indépendante de droits humains.

Après le drame survenu à l’église Baptiste de la Réunion, considéré comme lieu saint et espace inviolable, aucun endroit n’est protégé. Les églises, les écoles, les universités, les stations de radio et de télé, les bureaux publics et privés, les magasins sont exposés à la furie des bandits armés opérant en toute impunité, a souligné l’OPC.

L’organisation de droits humains a dénoncé le comportement du Premier Ministre, Dr Ariel Henry qui s’accroche au pouvoir avec l’appui d’une frange de la communauté internationale, foule aux pieds les règles de droit et affaiblit le  système judiciaire haïtien surtout dans le dossier de I’assassinat du Président Jovenel Moïse.

L’OPC, dans sa note, lance un appel urgent aux secteurs vitaux de la vie nationale pour se prononcer sur la situation inacceptable que connaît Haïti aujourd’hui, en vue de déterminer une alternative dans la concertation.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *