Santé : La Covid-19 pourrait être responsable d’une atrophie de la matière grise, revèle une étude

Santé : La Covid-19 pourrait être responsable d’une atrophie de la matière grise, revèle une étude

Alors que la Covid-19 a touché des millions de personnes, une étude s’est penchée sur les effets de la maladie sur le cerveau. La maladie pourrait être responsable d’une atrophie de la matière grise.

La Covid-19 contient encore de nombreux mystères et ses effets sur le corps humain sont encore flous. Une récente étude a démontré que le coronavirus pourrait particulièrement impacter le cerveau et provoquer une atrophie de la matière grise.

Les effets de la Covid-19 sur le cerveau

Depuis plus d’un an, l’épidémie de la Covid-19 fait rage dans le monde. Beaucoup de gens qui ont attrapé le coronavirus ont eu de graves effets secondaires. Si un vaccin existe aujourd’hui pour lutter contre le virus, on ne connaît encore que peu de choses sur la maladie. Des chercheurs britanniques se sont ainsi penchés sur les effets de la maladie sur le cerveau.

Une étude parue en août 2021 a démontré que le coronavirus pourrait causer une atrophie de la matière grise. Pour cela, des scientifiques ont étudié des IRM de 45.000 personnes d’âge et de sexe différents. Ils ont ensuite analysé les IRM de gens ayant attrapé la Covid-19 au cours des derniers mois. Les résultats sont plutôt inquiétants.

La Covid-19 endommagerait les lobes frontaux

En analysant les IRM, les scientifiques ont remarqué une différence de l’épaisseur de la matière grise entre les personnes ayant eu la Covid-19 et celles n’ayant jamais eu la maladie. Selon l’étude, la différence d’épaisseur se trouverait dans les lobes frontaux et temporaux. Ces parties du cerveau gèrent la mémoire ainsi que la compréhension du langage. Le tissu dans les lobes frontaux serait réduit pour les gens ayant été victimes du coronavirus.

Selon l’étude, l’atrophie de la matière grise se fait avec le vieillissement, « mais les changements étaient plus importants que la normale chez ceux qui avaient été infectés par Covid-19 », a expliqué la professeure agrégée de la Texas A&M University Jessica Bernard dans The Conversation.

Les gens ayant connu des effets graves de la Covid-19 auraient d’ailleurs besoin de plus de temps que les autres pour traiter des informations. Pour le moment, les résultats de cette étude n’ont pas encore été validés. Néanmoins, cela permet d’avoir déjà un petit aperçu des effets secondaires de la maladie sur le cerveau.

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