Covid-19: l’Afrique du Sud va essayer son premier vaccin.

Covid-19: l’Afrique du Sud va essayer son premier vaccin.

La première phase de l’essai d’un premier vaccin sur le continent africain à débuté cette semaine. Environ 2000 volontaires vont participer à cet essai.

Plus d’une vingtaine de personnes volontaires ont déjà reçues une injection. Ce sont les premières participantes du premier essai clinique en Afrique contre la Covid-19.

ce test mené par l’université Wits de Johannesburg en Afrique du Sud pourrait constituer un tournant majeur dans la lutte contre le coronavirus sur un continent où la propagation est toujours en phase d’accélération et où plus de 330 000 ont été déjà contaminées.

Le vaccin utilisé durant cet essai est le ChAdOx1 nCoV-19. Mis au point en avril par l’université d’oxford, il est considéré comme le plus prometteur parmi les centaines de vaccins qui sont en préparation à travers le monde. Le Royaume-Uni le Brésil et les États-Unis ont mené des essais cliniques sur ce vaccin.

Essai de phase II

En tout, environ 2 000 Sud-Africains devraient participer à cette étape qui est censée durer environ un an. Mais pour l’instant, « nous avons recruté un premier groupe de 50 volontaires sur notre site qui vont recevoir le vaccin et ensuite il y aura 50 nouveaux arrivants, avant de monter en puissance », précise Lee Fairlie. C’est bien moins qu’au Royaume-Uni où l’essai concerne déjà 4 000 personnes et « devrait fournir les premières informations sur la réponse immunitaire dans les semaines à venir », ajoute la pédiatre sud-africaine.

On a choisi des volontaires âgés de 18 à 65 ans avec assurance que ces personnes n’ont pas de maladies chroniques nécessitant un suivi médical particulier,selon Lee Fairlie, médecin pédiatre à l’université de Wits qui supervise l’un des sites de l’essai clinique. Elle reconnaît, cependant, que l’essai pourrait être élargi à des personnes en moins bonne santé, « en fonction de ce que nous allons apprendre sur la sécurité du vaccin après les premiers tests ».

Les scientifiques espèrent que le vaccin d’Oxford remplisse ses promesses.

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