Cela a été annoncé par le vice-président du régime, Delcy Rodríguez. La mesure prendra effet mercredi et n’aura lieu que 48 heures après une stabilisation qui devrait durer une semaine
La dictature vénézuélienne de Nicolás Maduro a annoncé mardi qu’elle imposerait une nouvelle fois une «quarantaine radicale» dans le quartier de la capitale – où se trouve Caracas – et dans l’État de Miranda, compte tenu de la croissance des cas de coronavirus dans le pays et la région.
La mesure a été annoncée par le vice-président du régime, Delcy Rodríguez. Il entrera en vigueur mercredi et n’aura lieu que 48 heures après une stabilisation qui devait durer une semaine .
« Nicolás Maduro a communiqué à la Commission présidentielle de Covid19 la décision de passer au niveau I de mise en quarantaine radicale dans le district de la capitale et l’État de Miranda à partir de demain 15 juillet , en raison de la multiplication des cas et afin de protéger la santé des ville! », a déclaré Rodríguez sur son compte Twitter.
Et il a ajouté: « une action coordonnée du syndicat civilo-militaire et de la grande conscience du peuple, permettra avec cette mesure ce que Nicolás Maduro a pris pour contrôler Covid19 dans le district de la capitale et Miranda pour couper les chaînes de contagion dérivées de l’épidémie qui ces entités vivent ».
Miranda abrite quatre des cinq municipalités qui composent la zone urbaine dominée par Caracas, bien qu’elle ne soit pas considérée comme faisant partie de l’État. Ce sont Chacao, Baruta, El Hatillo et Sucre .
Dans ce dernier se trouve Petare, le plus grand quartier populaire du Venezuela, dont les habitants – comme la plupart des autres Vénézuéliens – ne pouvaient pas garder une quarantaine stricte en l’absence d’économies ou de ressources qui leur permettraient, compte tenu de la débâcle. économique qui traverse le pays .
Rodríguez a indiqué qu’au cours des dernières 24 heures, 242 nouveaux cas positifs du nouveau coronavirus ont été enregistrés, ce qui porte le nombre total à plus de 9 700. Le nombre de personnes décédées, quant à lui, est de 93.
Parmi les personnes infectées qui figurent des hauts responsables du régime, tels que le président de l’Assemblée nationale constituante de Chavista , Diosdado Cabello , et l’ancien vice-président et actuel ministre du Pétrole, Tareck El Aissami , qui ont signalé deux cas distincts la semaine dernière.
Cependant, les statistiques du régime ont été largement contestées par les acteurs nationaux et internationaux. Le 8 juillet, le député José Manuel Olivares, exilé en Colombie, a indiqué qu’au moins 130 personnes sont mortes au Venezuela de complications liées à la maladie, 59 de plus que le régime de Chavista n’a rapporté ce jour-là .
» Il y a une manipulation du (taux de mortalité) pour essayer de dire que je ne sais pas à qui, faites-lui voir, qu’ils ont contrôlé le problème (du nouveau coronavirus) au Venezuela « , a expliqué Olivares.
La flexibilité fait partie d’un schéma en trois étapes élaboré par la dictature. Miranda et Caracas devaient être au milieu, ce qui aurait permis l’ouverture de dix secteurs de l’économie. Cependant, Rodríguez a indiqué qu’après l’annonce de cette intention samedi, le nombre de cas signalés a commencé à augmenter le lendemain, ce qui les a conduits à revenir sur la décision .
