FENAFEMH appelle la responsabilité de tous acteurs étatiques pour prévenir et éliminer la violence faite aux femmes en Haïti.
La Fédération Nationale des Femmes Maires d’Haïti (FENAFEMH), à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, invite les femmes haïtiennes à faire de la politique et s’impliquer afin d’influencer les politiques publiques favorables à leur intégration et au respect de leur droit.
Les femmes représentent environ 52% de la population haïtienne et s’impliquent très peu dans la politique. A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la Fédération Nationale des Femmes Maires d’Haïti (FENAFEMH), dans une note rendue publique ce 25 novembre 2020, encourage et soutient la participation des femmes à la vie politique afin d’influencer les politiques publiques dans les postes décisionnelles.
La Fédération tient à souligner la lenteur dans le traitement de certains dossiers plus particulièrement ceux impliquant les violences sur les femmes. Quant à la réception des plaintes, FENAFEMH souligne les légèretés des commissariats de police dans la réception des plaintes des femmes.
Les femmes maires d’Haïti s’insurgent devant les différents actes de criminalité, de kidnapping, de viols perpétrés contre les femmes ces derniers temps. « Malgré l’assassinat de la jeune lycéenne, Evelyne Sincère, et le viol d’une femme par dix hommes, des individus mal intentionnés continuent de semer la pagaille et traiter les femmes de mauvaises augures à cause que la justice qui ne fait pas son travail » déplorent-elles.
Selon la note signée par Rosemila Sain-Vil Petit-Frère et Marie Yolaine Philippeaux, FENAFEMH entend encourager et soutenir les femmes qui veulent faire de la politique afin d’occuper les postes de décision qui leur permettront de poursuivre certains objectifs comme : influencer certaines décisions étatiques, voter des lois et créer une cellule au niveau des mairies visant à accompagner les femmes victimes de violence dans les zones réculées.
La Fédération salue les travaux des différentes institutions oeuvrant à réduire les violences faites aux femmes en Haïti, invite chaque citoyen à participer dans la lutte, notamment les maris.
