Les paris sportifs, une préoccupation chez les jeunes en Haïti.

Les paris sportifs, une préoccupation chez les jeunes en Haïti.


Les paris sportifs qu’ils soient dans des locaux d’une institution de pariage ou en ligne deviennent au cœur des préoccupations chez les jeunes en Haïti. Ces derniers s’adonnent davantage aux paris sportifs pour pouvoir gagner de l’argent.


Pour certains, tout se joue autour de la chance. Pour d’autres, il faut faire appel à la logique, à l’analyse, à la compréhension du jeu sous lequel on mise, etc. Miser, gros ou petit peu importe, telle est la formule employée par les jeunes en Haïti qui peuvent passer des heures et des heures dans un  local ou centre de paris sportifs pour suivre en live l’évolution du ou des pari.s qu’ils ont effectués.

Pour miser, les options sont multiples.


Regarder et/ou pratiquer un ou plusieurs sport.s est passionnant. Miser gros sur un acteur du jeu le rend encore plus. Ça fait partie du jeu comme certains le disent. C’est une occasion de faire tourner la roue de la fortune.
Ceux qui ont des grandes ambitions s’offrent plusieurs options. Ils peuvent soit aller dans un centre de paris sportifs pour retirer leur.s fiche.s, soit déposer de l’argent sur un compte de paris en ligne pour miser sur leur smartphone, tablette ou ordinateur.
A mesure qu’on pari sur des matchs, des situations dans le jeu, à mesure qu’on augmentent la côte et les bonus. Ce qui permet d’empocher beaucoup plus d’argent. Par contre, les chances de gagner aussi s’appauvrissent à mesure que la mise se fait sur plusieurs matchs et/ou plusieurs situations dans le jeu. Ce qui ne laisse pas indifférent les amateurs des paris sportifs.
Du côté des jeunes qui ne prennent pas en compte le facteur «chance» dans le pari sportif, ils font appel à toutes sortes de théories pour «comprendre», «expliquer», «analyser» en se basant sur des statistiques ou autres, et ainsi, espérer gagner à chaque fois qu’ils misent. Ils s’organisent, créent des groupes sur les réseaux sociaux pour s’entraider et ainsi se créer d’autres possibilités de gagner directement ou indirectement.
La concurrence dans le secteur du pari sportif
En Haïti, les paris sportifs sont tellement devenus indispensable que des entreprises y affluent dans ce secteur en offrant des services sur place ou en ligne. Les sites de paris sportifs en ligne sont nombreux. Les centres de paris sportifs s’accruent à Port-au-Prince à une telle vitesse qu’on n’en compte plus. Il existe une grande concurrence dans ce secteur.
Certaines entreprises dans ce secteur offrent des services en ligne et d’autres n’ont pas cette possibilité. Plusieurs sites web de paris sportifs sont utilisés par les jeunes via leur smartphone. Ils peuvent miser tout en restant chez eux.
Pour ce qui est de la préférence de l’un ou de l’autre des sites web de paris sportifs chez les jeunes, plusieurs aspects rentrent en jeu:
– L’aspect économique : le minimum nécessaire pour miser sur un ou plusieurs matchs, une ou plusieurs situations dans le jeu ou la partie, peut varier d’un site web à un autre. Certains entreprises dans ce secteur propose de retirer une fiche de paris avec 100 gourde au minimum, d’autres de cinquante gourdes jusqu’à ceux de dix gourdes.
– La fiabilité : plusieurs entreprises ou sites de paris sportifs sont réputés, d’autres ne le sont pas. C’est peut-être en fonction de leur «ancienneté» sur le marché que les jeunes les classent suivant ceux sur lesquels ils se fient et ceux sur lesquels ils ne se fient pas.
– Une grande visibilité : certains centres ou sites de paris sportifs organisent souvent des campagnes publicitaires pour créer une image d’eux auprès des jeunes, et ainsi, les inciter à solliciter leurs services.
Les jeunes des deux sexes forment en quelque sorte la clientèle des centres de paris sportifs. Ces centres qui sont éparpillés un peu partout dans le pays reçoivent par jour un nombre considérable de ces «jeunes» parieurs. Certains restent souvent sur place pendant des heures pour assister en live à l’évolution de leurs paris. Certains écoliers qui s’adonnent à la pratique des paris sportifs manquent parfois l’école. C’est aussi le cas pour des universitaires. Ce qui leur interesse, c’est tout simplement gagner un peu d’argent pour répondre à des besoins qu’ils ont. Des besoins primaires comme: la nourriture, les vêtements, le loyer, les frais de scolarité. Pour certains de ces parieurs, les frais pour effectuer d’autres paris sportifs.

Alix ISRAËL

étudiant en communication sociale

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