Ariel Henry, un premier ministre belliqueux et cynique

Depuis l’assassinat de l’ancien Président de la République Jovenel Moïse, Haïti est au bord de l’explosion capitale et ultime, le pays connaît une crise sociopolitique, économique et institutionnelle sans issue. Le neurochirurgien Ariel Henry qui assume l’intérim, est dans l’incapacité la plus totale de diriger le pays.

L’insécurité, la faim, la misère,la  pénurie récurrente de carburant sont, entre autres, les problèmes auxquelsfai face Haïti de manière continue. Le neurochirurgien dont le nom a été cité dans l’assassinat du président Jovenel Moïse semble mettre du coton-tige dans les oreilles pour ne pas entendre les cris aigus et désespérés  de la population haïtienne.

Martissant, Croix-des-Bouquets, La Plaine du Cul-de-sac deviennent des zones rouges et de non-droit à cause de la guerre entre les différents groupes armés. A cela s’ajoutent des cas de kidnapping, de viols, etc…Au moins 75 personnes ont été tuées dans les plus récentes batailles entre le gang Chen Mechan et 400 Marozo. Aucune note de la Primature pour condamner ces actes alors que Ariel Henry s’est attristé pour un drame à Cuba qui a engendré environ 15 morts. 

L’absence des institutions de contrôle comme sur Jovenel Moïse confère au Premier Ministre tous les pouvoirs et agit dans l’ignorance la plus totale. Le neurochirurgien est prêt à tout faire pour garder le pouvoir et ne se soucie guère de la pacification du pays pour permettre la réalisation des élections.

Le peuple souffre des maux les plus hideux, les « madan sara » sont propulsés au chômage pour une durée indéterminée, Ariel Henry quand à lui ça coule douce. Avec sa famille en terre étrangère, ses gardes financées par la République qui le surveillent contre même une moustique, il ne fait que se foutre de la manière la plus burlesque des gémissements attristés d’une popuplation endolorie. 

Le peuple, matyr, ridiculisé par un Ariel menteur, imposteur et belliqueux, aux frais de l’Etat roule de gros cylindrés blindés. Ses amis de la bourgeoisie financent des groupes armés pour créer une peur noire chez ceux qui veulent se révolter. Des enfants meurent de faim et sous les balles assassines des bandits. Le Docteur ne s’en soucie.

A quand la fin de la misère ?

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