Des personnalités politiques et des membres de la société civile exigent la suspension de l’application du nouveau code pénal

Le nouveau code pénal qui devrait rentré en vigueur, vendredi 24 juin prochain, sur tout le territoire national, est décrié par des personnalités politiques et des membres de la société civile à cause des certains décrets-lois jugés  » pervers et scandaleux  » et qui ne prennent pas en compte les normes de la société haïtienne.

Dans la même vague de protestations contre l’application du nouveau code pénal qui devrait rentré en vigueur dans moins de trois jours, le sénateur Joseph Lambert, représentant le dernier tiers du Sénat, a rappelé au gouvernement la position exprimée par ses pairs, en date du 16 mai 2022.

En effet, dans un tweet, ce mercredi 22 juin, le parlementaire a réitéré la position du Sénat en ce que celui-ci avait recommandé au conseil des ministres, de reporter l’entrée en vigueur des décrets-lois relatifs au code pénal.

 » La position exprimée par le Sénat en date du 16 mai 2022 recommandant au conseil des ministres le report de l’entrée en vigueur des décrets-lois relatifs au code pénal et au procédure pénale est clair et sans équivoque  » a-t-il rappelé.

Dans la même lancée, l’Organisation du Peuple qui Lutte (OPL) demande également au gouvernement de suspendre l’application de ce code pénal. Selon le parti politique, les conditions qui devraient permettre son application, dans un délai d’un an, n’ont pas été respectées.

 » Un pouvoir légitime issu des élections décidera du reforme du code pénal. Après sa consultation avec la 51ème législature qui devra aussi se prononcer sur cette affaire.  » a-t-elle poursuivi.

Depuis plusieurs jours, en prélude de la date d’application de ce projet de lois, des membres du secteur protestant ont proposé à leurs membres de signer des pétitions attestant leur refus catégorique vis-à-vis de ce nouveau code pénal. Selon eux, certaines lois contenues dans ce dernier portent atteinte aux mœurs de la société.

En réponse aux nombreuses controverses suscitées par l’application de ce code pénal dans quelques jours, notamment sur l’ordonnance des membres du gouvernement qui croient que le moment n’est pas opportun, le chef de la primature aurait décidé de la retarder, à travers un conseil des ministres, ce mercredi, selon les informations relayées par plusieurs médias de la capitale.

Alix ISRAËL
alixisrael53@gmail.com
Source: Radio Télé métronome

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