Les faits qui ont marqué l’actualité en Haïti durant l’année 2020.

Les faits qui ont marqué l’actualité en Haïti durant l’année 2020.

L’année 2020 a été une année agitée en Haïti. Fin de mandat des parlementaires, Coronavirus, création du SPNH et du G9 en famills et alliés, assassinat du Bâtonier de l’Ordre des Avocats de Port-au-Prince, affrontement entre militaires et policiers sont entre autres dea faits qui on retenu l’actualité en 2020. Nous vous proposons de revivre ces événements ayant marqué à l’encre forte l’actualité en Haïti durant l’année 2020.

  • Renvoi du parlement

Le 13 janvier 2020, à minuit et une minute , le Président de la République Jovenel Moïse a constaté la fin de mandat des 2/3 du Sénat haïtien et de la chambre des députés. Cela a provoqué automatiquement la caducité du parlement, ce qui donne un boulevard à l’homme fort du PHTK, gouvernance par décret. Un combat judiciaire opposant 10 de ces sénateurs au pouvoir avaient été un fiasco. La raison du plus fort est toujours la meilleure.

  • Importation des blindés

Le président de la République, son premier ministre et le directeur de la Police Nationale d’alors, au cours d’une cérémonie, ont reçu plusieurs chars blindés commandés à l’étranger pour servir la Police Nationale et les Forces Armées d’Haïti.

  • Annulation des festivités Carnavalesques.

Une fois de plus, les autorités ont été forcé d’abdiquer sur la décision de réaliser le Carnaval qui devrait avoir lieu en février. Le syndicat de la police nationale a joué un rôle important dans cet affaire. Rappelons que la situation politique, sociale et économique avait déjà forcé l’annulation de ces événements l’année précédante.

  • Affrontement entre les militaires et des agents de la police nationale.

Un affrontement musclé entre des militaires et des agents de la police nationale dans les parages du champ-de-mars a fait un mort et plusieurs blessés.

  • Création de la SPNH et Fantom 509

Pendant l’année 2020 , le Syndicat de la Police Nationale d’Haïti (SPNH) a vu le jour. Des policiers, insatisfaits de leurs conditions de travail avaient manifestés dans les rues en vue de réclamer une augmentation salariale et de reconnaître leurs droits de se regrouper.

Par la suite, un bras armé de la SPNH a pris naissance  » Fantom509″. Ce groupe est composé d’une cinquantaine de policiers qui opéraient dans les rues à visage couvert, ils se spécialisaient dans des attaques contre les institutions et les biens publics afin de faire passer leurs révenducations.

  • Publication des décrets Présidentiels.

Après le renvoi du parlement, le président de la République s’est donné le droit de diriger par décret. Au cours de cette année, un nombre de décrets pré tres compromettants ont vu le jour. Parmi lesquels on peut citer : Les décrets portant sur la nouvelle Constitution, sur la création de l’ANI, sur le nouveau code pénal , sur la sécurité du pays et le décret modifiant le fonctionnement de la Cour Supérieure des comptes et tant d’autres.

  • Affaire SOGENER et l’état haitien.

Par des actes judiciaires qualifiés de persécutions politiques par plus d’un, Jean Marie Vorbe, Dimitry Vorbe et madame Debrosse Preval, ancienne première dame ont été contraint de s’évader de la nature par peur d’être incarcérés. Les biens de ces derniers se trouvent actuellement sous le contrôle de la justice haïtienne.

  • Mise en accusation du président de la Fédération Haïtienne de Football, Yves Dadou Jean Bart

A travers un article publié dans les colonnes du journal anglais « The Guardian », le journaliste Romain Molina accuse le président d’alors de la Fédération Haitienne de Football, monsieur Yves Jean Bart d’abus sexuels sur mineurs. Cela a conduit à une enquête de la FIFA sur le concerné et sa mise à l’écart pour 3 mois, puis à sa radiation définitive de toute activités liées du sport.

  • Etat d’urgence.

Au milieu du mois de mars, alors que le monde traversait un sombre impasse avec la pandémie de Coronavirus qui a tué des milliers de gens , Haïti a connu ses premiers cas de covid-19 . Sous cette pression, le président ainsi que son premier ministre , dans une conférence pour la presse ont déclaré l’état d’urgence nationale.

  • Création de G9 en famille et alliés.

Durant l’année 2020, un fait important a marqué les esprits sur le plan de sécurité nationale. Plusieurs groupes armés de la zone métropolitaines se sont regroupés d’où la création du  » G9 en famille et alliés » dirigé par l’ancien policier Jimmy Chérisier dit Barbecue.

  • Assasinat de Me Monferrier Dorval.

Le 28 août 2020, vers 9h du soir environ , le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Port-au-Prince a été assassiné de plusieurs balles à l’entrée de son domicile à Pèlerin, localité de la commune de Pétion-Ville. Ce crime a bouleversé le monde de la Basoche à travers plusieurs pays. Plusieurs personalités ont traité cet acte de crime d’état. Plusieurs instances internationales ne cessent jusqu’à présent de demander justice pour le bâtonnier.

  • Assasinat de Gregory Saintilaire.

Le 2 octobre 2020 , pendant qu’il participait à une révendication au sein même de l’Ecole Normale Supérieure, des agents de l’USGPN ont fusillé l’étudiant selon plusieurs déclarations de ses anciens camarades. Ce assassinat augmente la liste des étudiants assassinés pour leurs convictions.

  • Assasinat de Evelyne Sincère.

L’année 2020 a été marqué par diverses cas de kidnapping à travers le pays surtout dans la zone métropolitaine. Parmi ces différents cas, on retient le nom de Evelyne Sincère , enlevée et tuée quelque heures après. Son corps a été retrouvé à Delmas 24 sur des immondices. Quelque jours après, Obed Kiki Joseph et deux de ses amis ont été interpellé par les forces de l’Ordre comme auteurs de cet acte.

  • Retour de 200 000 immigrés haitiens vivants en République Dominicaine.

Contrairement à la république d’Haïti, la partie Est de l’île a été frappée de plein fouet du nouveau Coronavirus. Face à cette situation, plusieurs haitiens vivant en République Dominicaine ont volontairement choisi de retourner à Haïti. Ils étaient environ 200 000 qui sont retournés au bercail.

  • Demission en bloc du CEP.

Suite à une correspondance de la présidence voulant activer l’appareil électoral. Les membres du conseil électoral provisoire ont présenté leur démission en bloc au président de la république tout en conseillant à ce dernier la réalisation d’un pourparler entre les différents acteurs du pays.

  • Divorce entre Me Morin et Zenith FM.

Fraîchement installé comme premier ministre, le premier ministre Joseph Joute avait entrepris un pèlerinage à travers différentes stations de la capitale. Ancien camarade de l’ancien maire Rony Colin , PDG de la RTZ, ce dernier avait décidé de recevoir son ami dans son bureau et lui accorde une visite guidée de sa station de Radio. Plusieurs journalistes de la dite station connue comme la radio de l’opposition dure, ont décidé d’arrêter leur collaboration immédiate avec Zenith FM. Me Morin , directeur d’alors de la dite station ainsi que son complice Osnel jean Baptiste ont immédiatement tourné le dos à Zenith FM. Cette situation a provoqué un arrêt provisoire de fonctionnement de la station.

  • Division au sein de l’opposition démocratique.

L’opposition politique en Haïti est toujours considérée comme un alliage de circonstance qui fonctionne avec le temps. Des alliés dans la matinée qui peuvent être des ennemis à midi. Après la démission de l’ancien sénateur Kelly C. Bastien du secteur démocratique et Populaire, accusé d’avoir rencontré le pouvoir sans avoir été mandaté par ses pairs, d’autres évènements ont secoué l’opposition telles que les sorties médiatiques de Moïse Jean Charles contre Nenel Cassy, les déclarations de l’ancien sénateur Desras Simon Dieuseul, D’Edmonde supplice Beauzile et autres…

  • Révocation de Normil Rameau et nomination de Léon Charles à la tête de la PNH.

Après une année de tourmentes au sein de l’institution policière, accusée de tous les maux, l’ancien diplomate Léon Charles prend les commandes de la police nationale en succédant à Normil Rameau, révoqué comme un petit salarié au sein d’une petite entreprise.

  • Mort de Me Gerard Gourgue.

L’année 2020 a marqué la classe politique ainsi que le barreau de Port au Prince en emportant avec lui l’ancien président auto-proclamé Me Gerard Gourgue.

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