L’OPC exprime son inquiétude et sa préoccupation face à la persistance de la rareté de carburant sur le marché national

L’OPC exprime son inquiétude et sa préoccupation face à la persistance de la rareté de carburant sur le marché national

L’Office de la Protection du Citoyen (OPC), exprime son inquiétude et sa vive préoccupation face à la persistance de la rareté de carburant sur le marché national. Cette situation, avec des causes et conséquences multiples, paralyse les différentes activités et entrave le fonctionnement régulier des hôpitaux et centres dispensaires à travers le pays.

« Dans plusieurs endroits, des hôpitaux et centres dispensaires se trouvent dans l’obligation de suspendre ou de cesser leurs services, une décision périlleuse mettant en danger la vie de plusieurs milliers malades et patients, particulièrement les femmes enceintes, les enfants en bas âge, les personnes victimes d’accident au quotidien. Les professionnels de la santé

et les parents des malades sont dans une angoisse. » a écrit l’OPC

La structure de  droits humains alerte sur une éventuelle catastrophe humanitaire avec des dirigeants incapables d’assurer une bonne gouvernance pour le pays et de protéger la population en matière de sécurité et de soins sanitaires.

En dépit du cri d’alarme lancé par les Nations Unies sur cette crise de carburant, l’OPC tient à préciser que l’opinion nationale avisée et les observateurs au niveau de l’opinion internationale rendront une frange de la communauté internationale, responsable de cette crise avec son soutien à l’actuel gouvernement de facto, conduit par le Docteur

Ariel Henry, indexé dans I’assassinat du Président Jovenel Moise.

« Demander « aux acteurs en Haïti qui ont une influence sur la situation actuelle a faire en sorte que les fournitures de carburant puissent être livrées aux hôpitaux… , est une bonne chose », selon l’OPC. « Cependant, l’ONU à travers le BlNUH ne peut pas se dédouaner car, aujourd’ hui plus que jamais, Haïti est sous la coupe réglée de L’ONU, qui nous a imposé un Premier Ministre de facto, sans un accord avec des secteurs vitaux de la vie nationale » poursuit Me. Renan Hédouville.

Dans l’intervalle, le phénomène du kidnapping prend des proportions alarmantes. 17 missionnaires étrangers sont entre les mains des bandits clairement identifiés et qui ne cachent pas leurs relations avec des autorités étatiques et des personnalités publiques.

En conséquence, conformément à son mandat, I’OPC invite le BINUH à exiger des autorités haïtiennes en fonction le respect de leurs engagements en matière de droits humains, notamment ceux contractés au niveau régional et international.

L’OPC demande aux protagonistes qui détiennent des armes de faciliter des couloirs humanitaires dans certaines zones, de protéger les professionnels de la santé dans une perspective de sauver la vie des personnes en danger.

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