Le ministre de la justice et de la sécurité publique, lors d’une conférence de presse renouvelle la volonté du gouvernement à lutter contre la criminalité. Réagissant sur le dossier de la coalition des gangs armés dénommée « G9 », Lucmane Déllile précise que ces bandits ont peur. Il en profite pour dénoncer certaines organisations de droits humains qui font un matraquage médiatique contre le pouvoir en place.
« Les bandits seront poursuivis jusque les portes de l’enfer » à martelé le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, en conférence de presse ce jeudi 25 juin 2020, pour renouveler l’engagement du gouvernement à pacifier et combattre la criminalité sous toutes ses formes.
Réagissant sur le lancement de la fédération des gangs armés dénommée « G9 » lancé le 10 juin dernier par Jimmy Chérizier (allias Barbecue) , Lucmane Déllile toujours d’un ton énergique et rassurant a fait savoir que la peur a changé de camp. « Une peur bleue règne dans le camp de ces civils armés car la police les traque partout » dit-il.
Le numéro 2 du Conseil Supérieure de la Police Nationale (CSPN) rejette l’idée que ces gangs armés deviendraient plus forts en se réunissant sous une coalition. Comparable à un discours de campagne « La peur a changé de camp, la peur va changer de camp ». Le ministre de-facto est convaincu de pouvoir rétablir l’ordre dans le pays en arrivant à bout des gangs armés.
Certaines organisations de droits humains font état d’une collaboration étroite entre le pouvoir « Tèt Kale » et les bandits. Le ministre de la justice qualifie ces allégations de « matraquage médiatique ». Ces derniers sont souvent parmi les premiers à s’opposer à l’arrestation de ces civils armés, a-t-il donc souligné lors de son intervention.
