Meta, la maison mère de Facebook annonce la suppression de 11 000 emplois dans le monde

Meta, la maison mère de Facebook annonce la suppression de 11 000 emplois dans le monde

Mark Zuckerberg, le patron du groupe Meta et fondateur de Facebook, a adressé un message aux salariés, ce mercredi 9 novembre. 11.000 emplois seront supprimés. 

Désormais, rien ne va plus pour les géants des réseaux sociaux. Après Twitter et Snapchat, c’est maintenant au tour de la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp d’annoncer un plan social massif. En effet, ce mercredi, Mark Zuckerberg, le patron de Meta a annoncé la suppression de 11 000 emplois dans le monde.

« C’est un triste moment et il n’y a pas moyen de contourner cela (…) À ceux qui partent, je tiens à vous remercier encore une fois pour l’ensemble de vos contributions », a écrit Mark Zuckerberg dans un message à l’ensemble des 87 000 salariés de Meta.

Depuis la création de Facebook, c’est la première fois que le réseau social fait face à une situation qui l’oblige à renvoyer plus de 10% de son effectif.

« Aujourd’hui, je partage certains des changements les plus difficiles que nous ayons faits dans l’histoire de Meta (…) « Je veux assumer la responsabilité de ces décisions et de la façon dont nous en sommes arrivés là. Je sais que c’est difficile pour tout le monde, et je suis particulièrement désolé pour ceux qui sont touchés », a ajouté le patron du groupe Meta.

Que deviendront les employés licenciés chez Meta ?

Pour ce qui en est de l’avenir des employés licenciés, aux Etats-Unis, ceux-ci recevront 16 semaines de salaire de base et deux semaines supplémentaires de salaire pour chaque année de service. L’entreprise couvrira leur assurance santé pendant 6 mois. Pour les employés non-américains, elle s’engage à les aider dans leurs démarches liées à leur visa de travail.

À noter aussi que Meta n’a pas précisé dans l’immédiat la répartition géographique des suppressions d’emplois.

Un bond de 4% à la bourse de Wall Street

À Wall Street, où l’annonce de Meta était largement anticipée, l’action du groupe montait d’un peu plus de 4% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture. Un piètre bilan de santé vue les performances financières décevantes qu’avait enregistré le groupe aux trois premiers trimestres. Ce qui avait occasionné la dégringolade de l’action de l’entreprise, qui a perdu au total plus de 70% depuis le début de l’année sur le Nasdaq.

Une vague de licenciement partout dans le secteur de la technologie

Cette vague de licenciement chez Meta n’est pas un fait isolé. Elle s’inscrit plutôt dans le contexte plus large de départs massifs dans le secteur de la technologie, qui fait face à un ralentissement de ses revenus publicitaires, son gagne-pain. Fin août, Snap, la maison mère de l’application Snapchat, avait ainsi renvoyé plus de 1.200 de ses employés, soit environ 20% de ses effectifs.

D’un autre côté, deux sociétés de la Silicon Valley, Stripe (paiements en ligne) et Lyft (réservations de voitures avec chauffeur), ont fait part, la semaine dernière, de licenciements de grande ampleur. Amazon, quant à lui, a gelé les embauches dans ses bureaux sans oublier Twitter qui, fraîchement racheté par Elon Musk, vient pour sa part de congédier environ la moitié de ses 7.500 salariés.

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