En 2017, avec l’arrivée de Jovenel Moïse , parachuté au pouvoir , bon nombre de gens ont vu Martine Moïse comme une femme haitienne pleine de force, de courage et de fourgue aux côtés de son mari. Ils ont du balladé à travers tout le pays durant 24 mois pour mener une campagne éléctorale assidue.
Martine Moïse était toujours considérée comme une mère de famille venue du milieu paysan haïtien qui dans ses goûts rares, ses tenues vestimentaires ridicules certaines fois, on pouvait voir une femme quelconque, épouse de président sans aucune particularité.
Les choses commencaient à tourner, certains politiciens commençaient à le pointer du doigt sur la mort du Bâtonnier de l’ordre des avocats de Port au Prince. Ses déclarations non contrôlées génèrent des suspissions sur son vrai visage, une dame qu’on a tant vendue comme une mère exemplaire de la société.
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Martine Moïse symbole de femme ambicieuse.
Tôt après l’assassinat de Jovenel, environ une semaine après, depuis un centre hospitalier des Etats Unis, dans sa première déclaration, elle affirme son intention de devenir présidente de la République . En sa qualité de veuve éplorée, d’un mari lâchement assassiné, elle ne se contente pas de demander justice sinon, devenir présidente est son rêve le plus convoité.
Ces ambitions préocupent tous et poussent à questionner sur ce qui habite Madame Moïse. Son comportement intrigue ceux qui l’entendent et pousse à aller au-delà des simples questionnements. Pourquoi rêve-t-elle de devenir présidente? Pourquoi n’intervient-elle pas dans la presse haïtienne? Connait-elle trop bien les dessous de la réalité sordide qu’elle vivait avec Jovenel ? Est-ce une sorte de mépris à l’égard de certains journalistes chevronés du pays, connus pour leur impartialité? On peut bien citer des noms comme Valery Numa, Wendell Theodore, Guerrier Dieuseul ect…
Martine Moïse, femme, traître et hypocrite
Jadis, à Haïti, on considérait les femmes haitiennes comme des joyaux, des mères souples, dignes, hospitalières et loyales. Dans l’instant présent, surtout avec la mondialisation, on assiste à une révolution de celles-ci qui laissent tomber toutes ces bonnes moeurs au dépend des nouvelles modes. La plupart de ces dames qui existent à présent se préocupent du maquillage, de l’argent à faire volatiliser et de comment s’y prendre à l’homme pour le traiter comme un chien féroce accaparé par la rage . Tout ceci veut dire qu’à l’insntant présent, la vie est une lutte, un combat acharné entre hommes et femmes où chacun veut obtenir le bijou au détriment de l’autre, tous les coups sont permis.
La décision de Martine Moïse à ne pas se présenter au cabinet du juge chargé d’enquêter sur la mort de l’ancien apprenti dictateur « Tèt Kale » manifeste son mépris non seulement aux institutions de ce pays, comme son feu mari, mais aussi son insouciance à ce que justice soit rendue à la famille de ce dernier.
Il faut souligner que la lettre qui motive sa non-comparution à cette invitation a été signé par « Martine Marie Etienne Joseph » , ce qui traduit qu’il a déjà rompu les liens avec son ancien mari enterré, il y a moins de deux mois. Comment une dame , mariée avec un homme pendant plus d’un quart de siècle peut le nier si rapidement après sa mort? Où est la moralité de femme qui l’habite? L’amour du pouvoir est capable de tout nous prouver dans cette société.
En moins de deux mois, une femme est capable de nier tout le passé vécu avec son mari, afin de s’enfoncer vers les doux avantages qu’offre le pouvoir. Cette vie laisse sous entendre qu’on peut parfois ne pas compter sur son conjoint, son soit-disant âme soeur en aucun cas une fois être sur le banc des victimes.
Si tel est le cas de notre société , pourquoi est-ce qu’on se marie ? Seulement pour partager tes avantages avec l’autre vautour venu du bous ?