Après l’annonce de la candidature de l’actuel président à un 3ème mandat succéssif , la Côte d’Ivoire sombre de plus en plus dans le chaos pendant que ce dernier suit minutieusement le chemin de la dictature. Après les guerres civiles de 2002 et de 2011, la Côte d’Ivoire semble avancer à grands pas vers une autre guerre entre ses propres fils.
Depuis plus de 6 ans , deux opposants politiques sont exilés à la Haye , il s’agit de l’ancien président Laurent Gbagbo et son ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé. Malgré leur acquittement au début de l’année 2019 , ces deux ivoiriens ne peuvent pas toucher le sol de leur pays sous peine de se voir jetté en prison. Le président Laurent Gbagbo est condamné par défaut alors que son ancien ministre lui par contumace. Quand à Guillaure Soro ,ancien allié de Allassane Ouattara aujourd’hui devenu son ennemi farouche , ce dernier fait objet d’un mandat d’amener , alors qu’il se déclare ouvertement candidat à la présidence pour les élections d’octobre prochain.
Suite à l’annonce du chef de l’état qui éxibe sa candidature à un 3ème mandat , c’est la pagaille partout. Les opposants au régime gagnent les rues pour protester contre cette décision. Ils ont érigé des bar unricades et des pneus enflammés empêchent la circulation dans différents points du pays. Certains médias parlent même du débarquement de certains proches du pouvoir armés de machettes et de batons pour mater les mouvements de rues sous les yeux impuissants des forces de l’ordre. Ces types d’affrontement on déjà fait plusieurs blessés et coûté la vie à plus d’un. Alors que les mouvements de rues se multiplient pour forcer le président Ouattara à faire marche arrière sur sa décision, ce dernier vient de prendre la décision d’interdire toute protestation sur les voies publiques.
Jusqu’où ira-t-on avec ces echaufoudrés? Une guerre civile est -elle en gestation une fois de plus sur la terre de l’hospitalité? Reste à voir les prochaines décisions du président Alassanne Ouattara.
