Le président mexicain, Manuel Andrés Manuel López Obrador, a exhorté, mercredi, les Nations Unies (ONU) à faire face à la crise que traverse Haïti.
« Quelque chose doit être fait et l’ONU prend trop de temps ici », a déclaré López Obrador, ajoutant que l’objectif est « de changer la politique qui est appliquée depuis de très nombreuses années et qui n’a pas donné de résultats ».
Il a également indiqué qu’ils ont l’intention de s’attaquer pleinement à la question, afin que les ressortissants haïtiens ne voient pas la nécessité de se déplacer vers d’autres pays à la recherche d’une vie meilleure.
« Nous voulons que le problème sous-jacent soit abordé afin que les gens ne soient pas obligés d’émigrer, car sinon, nous continuerons à obtenir les mêmes résultats », a déclaré le président.
Récemment, le Mexique a été le protagoniste de la crise migratoire haïtienne, avec des centaines de citoyens de cette nation bloqués dans des camps, en raison du fait que les États-Unis ont refusé l’entrée à la frontière partagée par les deux nations nord-américaines.
Ces déclarations de López Obrador ont été faites après que le Costa Rica, le Panama et la République dominicaine aient convenu d’une alliance pour le dialogue et la coopération sur les questions de développement et de démocratie, plaidant pour des solutions pour Haïti.
Les présidents de ces pays ont publié une déclaration commune dans laquelle ils expriment leur profonde préoccupation face à « la crise que traverse Haïti et l’impact croissant qu’elle a sur la région, notamment les graves conséquences migratoires ».
