Haïti en pleine salle de théâtre et la malédiction continue…

Haïti en pleine salle de théâtre et la malédiction continue…

Aujourd’hui, dans notre Haïti chérie un bandit/assassin/kidnappeur peut se permettre d’être l’ami fidèle d’un Président de la République, le conseiller spécial d’un premier Ministre, le collabateur immédiat d’un ministre de l’intérieur, le bras armé des hommes politiques, l’agent de sécurité des hommes d’affaires, l’information pour les journalistes, observation pour les intellectuels/penseurs, distraction pour le peuple, une prophétie pour les hommes d’Église, un objet d’études pour les scientifiques, la banque pour les hougans / mambos, l’élément servant de discours pour le démagogue, le salarié de l’administration publique, star adulée et modèle pour les irréductibles, un projet ou programme pour les candidats et d’éventuels élus.

L’État est en vacances et les zombis marchent sans destination, c’est la panique générale, les hommes/ femmesi miment sans la moindre conscience. Le banditisme c’est l’actualité pour les mass médias, c’est un scoop en permanence, la gestion de la chose publique, une note non étudiée et la leçon n’est pas sue, cela devient automatiquement une tragédie, donc il faut tout reprendre pendant que  l’esclave rit pensant que son maître est son père ou son Dieu , semble-t- il qu’il est frappé de cécité.

De là, il serait temps de faire revivre nos anciens comédiens. Languichatte où êtes vous ?
Et pourquoi pas un Frédérick Marcelin pour passer par Papa Pyè sans oublier un Jesifra.
C’est bien triste que l’indigence s’est érigée en doctrine, elle persiste et signe dans une société où le crime/le mensonge/ le vol/ la corruption constituent les nouvelles valeurs imposées dans l’Haiti d’aujourd’hui.

J’ai oublié on est á l’époque de l’indigence.
Cessez l’indigence !
Fredely GEORGES.-

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