Nou konsyan écrit à l’ONU pour dénoncer les bavures de Jovenel Moïse.

Nou konsyan écrit à l’ONU pour dénoncer les bavures de Jovenel Moïse.

Le regroupement des petrochallengers #Noukonsyan, dans une lettre datant le 14 février dernier dénonce énergiquement la situation qui sévit en Haïti à l’ONU.

Dans cette correspondance , nous Konsyan souligne à l’encre forte la question de fin mandat de Jovenel Moïse qui devrait arriver le 7 février dernier. « Le mandat présidentiel de Jovenel MOISE est sensé avoir commencé le 7 février 2016, année de l’élection qui l’a conduit à la tête de l’Etat » ont-ils écrit. Ils profitent aussi l’occasion pour faire valoir une transition en Haïti qui devrait conduire à la stabilité du pays.

L’organisation des petrochallengers réclament sans condition la démission au plus bref délai de Jovenel Moïse qu’ils qualifient d’être un ancien président qui séquestre encore le pouvoir.

 » La population haïtienne dans son ensemble, toutes couches sociales confondues, a réclamé la démission sans condition du Président Jovenel Moise pour les raisons suivantes : l’implication du Président dans des actes de corruption, tels la dilapidation des fonds PetroCaribe selon les rapports de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif, le détournement des fonds publics à travers ses Entreprises fictives (AGRITRANS, COPHENER, BRETEX et SOFIDAI), l’implication de l’épouse du Président, Martine Moise, dans une vaste entreprise de corruption relative à un contrat léonin, entaché d’illégalité, avec la firme allemande DERMALOG ; la gangstérisassion du pays par les autorités de l’état, la participation du Président dans les massacres de La Saline (la nuit du 13 au 14 novembre 2018), de Carrefour-Feuilles (24 avril 2019) et de Bel Air (du 4 au 8 novembre 2019). Ces massacres auxquels sont impliqués, selon les Nations Unies et la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), des hauts responsables de l’Etat et proches de Jovenel MOISE, sont aussi reconnus par les Nations Unies comme des crimes d’Etat. Ils ont coûté la vie à des centaines de civils dont des femmes et des enfants. Réf : Rapport de la MINUJUSTE et celui du HCDH sur les violences à La Saline les 13 et 14 novembre 2019. » rapportent-ils.

Selon eux, la nation haïtienne a besoin d’une nouvelle république.Une entente entre les différentes forces vives de la nation est incontournable.

Ils terminent pour dénoncer les dérives dictatoriales de Jovenel Moïse qui inquiètent plus d’un notamment l’arrestation du juge de la cour de cassatio Yvickel Dabrésil qui a passé environ 5 jours en prison après d’être accusé complotiste contre la sûreté de l’état.

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