Un avocat au barreau de Petit-Goâve transforme la cour du Parquet de cette juridiction en marché où il expose ses marchandises pour dénoncer le mauvais fonctionnement de la justice qui se vend sur les étagères.
Portant sa robe d’avocat, Carlos Molière est de cet homme de loi, pour indiquer la façon dont la justice est rendue au niveau de la juridiction, expose ses marchandises dans la cour du Parquet de Petit-Goâve, le lundi 30 août 2021.
Cigarette, quenêpe, du riz, de la farine, de l’huile et des boissons gazeuses, entre autres, ce sont des produits que l’avocat a mis en vente. Cette décision a été prise dit-il pour décrire la réalité de la justice au niveau de Petit-Goâve où la corruption et l’impunité règnent depuis plusieurs années.
Selon l’avocat, ce n’est plus la loi qui guide les décisions judiciaires, c’est une question d’accointances et d’argent. Il n’y a pas de plaidoirie, ce sont les négociations qui priment. Un réseau mafieux a été mis en place pour réclamer de fortes sommes d’argent afin de rendre justice, parfois même aux coupables.
L’avocat a profité de l’occasion pour accuser plusieurs collègues d’avoir fait partie de ce réseau qui alimentent la corruption au niveau du Parquet. Il cite Me. Alcide Laguerre et le Commissaire Dorval.