Urgent|-. Les égoûts à ciel ouvert, un danger public.

Urgent|-. Les égoûts à ciel ouvert, un danger public.

Dans tous les pays, les égoûts sont faits pour drainer les eaux usées. Dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, une situation inquiétante se développe depuis plusieurs années, leurs couvertures sont enlevées pour être vendus au mépris de la vie des citoyens. Ils restent à ciel ouvert. Cette pratique répendue presque dans toutes les communes de la Capitale Haïtienne, représente une menace pour tous les usagers de la voie publique.

À Port au Prince , il faut tout surveiller en cirulant dans les rues pour ne pas être victime: les motards qui circulent sur les trottoirs, les gros cylindrés qui violent les règles de la cirulation, les détonnations d’armes à feu dans les zones réputées dangereuses, les marchandes qui s’étalent des les rues, les fils à haute tension sur des pylonnes en mauvais état. Un autre grand danger plane sur la tête des usagers de la voie publique : les égoûts à ciel ouvert.

Un égout est une canalisation ou une conduite en maçonnerie destinée à collecter et à évacuer les différentes eaux, qu’elles soient naturelles telles que les eaux de ruissellement et les eaux pluviales ou produites par l’activité humaine comme les eaux de lavage, les eaux de drainage. En Haïti, ces cheminées souteraines servent à tout : drainage, site de décharge etc…de plus, dans certaines rues, le danger est plus imminent, bon nombre de ces fossés profonds reste sans couverture sous les yeux des autorités municipales et des plus hautes instances de l’Etat.

Un danger qui a ses causes et ses conséquences.

Dans divers lieux de la capitale, certaines personnes s’adonnent aux activités de recherche objets métalliques usagers. Ils sont ensuites empilés, pesés, vendus et exportés pour être fondus et être utilisés à nouveau dans les usines de fabrication en Haïti ou en République Dominicaine.

En Haïti, la majorité des jeunes est au chômage. Certains se livrent à la quête de ces trésors pour pouvoir vendre et receuillir des sous afin de chasser la faim d’un jour. Rien n’est épargné, les débris de véhicules, les articles ménagers usagers, tous sont emportés. Les couvertures des égouts ne sont pas exemptés en ce sens. Ces derniers les arrachent à coup de marteau ou d’autres instruments durant la nuit et laissant derrière eux, un danger imminent pouvant emporter même des vies.

Dans certaines zones, après l’enlèvement de la couverture en métal, la population se sert de ce trou pour jeter des déchets ménagers, des faumes ou d’autres objets en plastiques. Remplis de débris et de fatras dont certains sont biodégradables, piétons, motards, voitures y tombent facilement car il n’y a aucun pictogramme indiquant qu’il y a un danger.

Il faut souligner que cette pratique est plus courante dans l’arrondissement de Port-au-Prince.

Le rôle de l’Etat : arrêter cette pratique.

Les pouvoirs centraux, ont pour but de s’assurer bon fonctionnement de la cité. Les services communaux sont à charge du transport urbain ainsi que les maintenances des infrastructures au seins des villes. Dans ce cas, les mairies devraient être attentives à cette pratique déloyale, aidées par les forces de l’ordre et la police municipale.

L’Etat par l’intermédiaire du Ministère des traveaux publics devrait penser à d’autres couvertures plus modernes et plus sécuritaires pour éviter aux familles d’être endeuillées.

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