Non, on ne doit pas brûler les banques haïtiennes !
Dans son discours lors d’une manifestation au Cap Haïtien, Moïse Jean-Charles a sollicité le départ du chenapan Ariel Henry qui aggrave la situation miséreuse que connait le pays depuis son ascension ; l’ancien sénateur, maire de Milot pendant plus de 10 ans et conseiller de René Préval a incité la population aveugle à la destruction totale des banques haïtiennes.
Ce discours provocateur, de ce même Moïse Jean-Charles qui a contribué d’une façon quelconque à l’avènement d’Haïti à ce stade méticuleux. Ces anciens politiciens traditionnels qui ont étranglé le pays et contribuer à la faillite de l’état ne sont pas les mieux placés pour inciter les jeunes sans avenir à la destruction de ce qui reste d’un pays délabré. Non Moïse, on ne va pas brûlé ce qui reste dans le pays comme infrastructures !
La jeunesse a besoin de nouveaux leaders, de nouvelles têtes pour participer à la gestion de la cause publique. Non Moïse, la jeunesse n’a plus besoin de vous, vous êtes sur la scène politique depuis plus de deux décennies, vous n’avez rien apporté comme élément positif, D’Aristide jusqu’aujourd’hui Ariel Henry, vous êtes là aux fours et aux moulins ; acceptez votre défaite, partez, laissez la place aux nouveaux leaders.
Il est clair, aujourd’hui que toute la génération post 86 a échoué à leur prétendue mission. Présentement, ils n’ont absolument rien à perdre, les produits de leurs entrailles ainsi que leurs avoirs sont tous en terres étrangères. Avec toutes les manœuvres que leurs mots et maux pouvaient inspirer aux nouveaux acteurs pour la nouvelle bataille, il est préférable de les tenir loin, très loin de toutes œuvres qui vaillent.
Partez Moïse, ces pratiques obsolètes n’intéressent plus à la jeunesse.
Jean D’Arvor
