Dans tout pays développé, les jeunes ont accès à l’Université et parler de cette dernière revient à dire: de nombreux universités partout dans le pays, une offre variée de disciplines scientifiques, des programmes de maîtrise, de doctorat, etc. Ces besoins satisfaits, les personnes qui vivent dans ces pays ne voient nulle obligation d’aller étudier à l’étrager sinon pour faire la connaissance d’autres cultures, aggrandir leur horizons, etc.
En Haïti où le nombre des jeunes susceptibles d’intégrer l’Université (notamment les nouveaux bacheliers) dépasse de beaucoup la capacité d’acceuil des seuls établissements d’étude supérieure près à les recevoir, ces jeunes pour la plupart n’ont qu’à esperer obtenir une bourse d’etude internationale en plus qu’un professionel diplomé à l’étranger a plus de valeur qu’un autre diplomé dans le pays dans le même domaine.
Les jeunes susceptibles d’entrer à l’Université sollicitent davantage les bourses d’études internationales quand ils n’ont pas les moyens économiques d’entamer leurs études universitaires à l’étranger. Pour eux, le pays, la réputation de l’université, la possibilité de vivre dans le pays d’où provient la bourse n’a pas grande importance. Ce qui importe c’est de laisser le pays par n’importe qu’elle moyen. Et le laissser par l’entremise d’une bourse d’étude ne serait que le bienvenu. Devant une telle opportunité, les dépenses secondaires ne valent rien à savoir: les frais de passeport, de visa, de ticket d’avion, etc.
Les statuts des jeunes susceptibles d’intégrer l’Université qui sollicitent les bourses d’études
— Les nouveaux bacheliers
Un grand nombre de jeunes haïtiens, après avoir terminé leurs études, vont directement étudier à l’étranger. Certains, moyennant finance; d’autres, par l’acquisision d’une bourse d’étude.
— Des universitaires de l’UEH ou autres universités privées
Ils sont plusieurs chaque année à beneficier des bourses d’études à l’etranger. Même si l’obtentention de ces bourses d’études passent obligatoirement par l’annulation de leurs études déjà entammées dans un etablissement public ou privé, ils les sollicitent constamment.
— Des licencié.e.s voulant faire une spécialisation
Le manque d’institution d’enseignement superieur offrant des programmes de master et études post-graduées en Haïti est une réalité qui n’échappe à personne. La plupart des étudiants qui ont obtenu leur diplôme ou sont licenciés desirent faire une spécialisation. Cependant, puisque le pays ne leur offre pas vraiment cette possibilité, ils sont obligés de postuler pour des bourses de spécialisation à l’étranger.
— Des licenciés qui n’ont pas pu integrer le marché de l’emploi en Haïti
Nombreux sont ceux et celles qui ont bouclé leurs études universitaires qui, pourtant, n’ont pas pu integrer le marché du travail en Haïti. Certains d’entre eux sont bien obligés de tout recommancer en sollicitant des bourses d’études internationales afin d’esperer pouvoir travailler qu’il soit en Haïti ou à l’étranger.
Les bourses d’études internationales représentent une grande opportunité pour le jeune haïtien qui désire laisser le pays pour aller vivre ailleurs. Cependant, même lorsqu’il arrive à bénéficier une de ces bourses d’étude, malgré tous les éfforts et sacrifices faits pour y parvenir, un grand nombre d’entre eux retournent dans le pays après obtention de diplome ou sont reçus licenciés dans un domaine quelconque pour se retrouver au chômage.
