« Déposer son téléphone portable pour quelques minutes », un défi gigantesque pour bon nombre de personnes mais qui ne reste pas sans conséquences.

« Déposer son téléphone portable pour quelques minutes », un défi gigantesque pour bon nombre de personnes mais qui ne reste pas sans conséquences.

Les écrans s’ils sont généralement utilisés pour procurer le bien-être, liberté et plaisir, pour s’inculquer de nouvelles connaissances, ils peuvent aussi générer de nombreux désordres sur le plan physique, psychologique et social en cas de d’exposition excessive.

« L’excès en tout nuit ». Ce cèlèbre adage trouve une résonance particulière lorsqu’il s’agit des écrans. Plusieurs gens témoignent de leur incapacité à se distancier de leur écran, certains racontent qu’ils sont choqués lorsque leur téléphones vont s’éteindre pour cause énergetique et que ça leur rend malade, c’est comme s’ils n’existaient même plus, ils sont des véritables addictés.

Cette pratique excessive ne reste pas sans conséquences. Sur le plan psychologique et social cela a un risque de désocialisation qui contribue à augmenter les risques dépressifs,et peut compromettre une carrière ou des études. Cela génère un éloignement physique ,un repli sur soi, un desinvestissement de la relation avec leur proches, la mettant ainsi en danger. Les écrans deviennent centraux dans leur vie et au detriment de tout le reste.

Un éloignement des écrans peut générer chez l’individu hyperconnecté de la tristesse,un sentiment de vide, de l’anxieté, le stress voire un mal être pouvant déboucher sur un comportement agressif. Pour faire face à ce sentiment de mal être, il n’a pas d’autres choix que de se reconnecter, entrant dans un cercle vicieux ou le manque d’écran génère un malaise qui est compensé par une surconsommation d’écrans.

Des retentissements majeurs peuvent surgir dont : des mauvaises postures pouvant être sources de douleurs voire déclencher des troubles musculo-squelettiques, des déséquilibres alimentaires pouvant à terme favoriser l’apparition de problèmes de perte de poids, de surpoids ou d’obésité,un manque d’activité physique augmentant significativement le risque cardio-vasculaire, des troubles du sommeil déréglant le rythme biologique et générer un épuisement et une fatigue chronique. De même, la lumière bleue émise par les écrans bloque l’hormone du sommeil dont la mélatonine et stimule l’éveil ; une fatigue visuelle,des maux de tête etc…

Toute pratique excessive peut entraîner trois types de risque pour le cerveau. Pour celui en developpement des enfants, il n’est pas stimulé, le système visuel est restreint d’où l’importance de demander aux enfants d’interrompre ,de temps à autre, leurs activités sur les écrans et de lever la tête pour regarder l’horizon et élargir leur champ visuel.

Pour le cerveau adulte, le premier danger est lié à celui de « l’attention multi-tâche », le cerveau peut -etre attiré par des sources d’informations plurielles et volatiles et aura du mal à se focaliser sur une dimension particulière. Le deuxième danger est lié à un surdéveloppement d’une attention réactive avec en contrepartie un défaut dans l’ attention introspective. Lorsque nous consommons beaucoup d’écrans, notre cerveau est davantage sollicité par l’environnement et nous sommes moins à l’écoute de nous-même. Pour le cerveau social, le danger qui menace le sujet surexposé aux écrans est l’isolement social.

De ce tour d’horizon des principaux dangers liés a l’hyperconnexion, il est souhaitable d’en diminuer la consommation voulant ne pas s’exposer à ces dangers.

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