Face au coup d’état perpétré par l’armée malienne, la CEDEAO et la République de France ne restent pas sans réaction, cependant les deux instances s’opposent dans leurs points de vue.
La haute instance communautaire de l’Afrique de l’Ouest pense déjà à certaines sanctions individuelles et collectives contre les militaires contrairement au Quai d’Orsay (le ministère des affaires étrangères français) qui rappelle que « la France se tient comme toujours aux côtés du peuple malien. Elle s’est donc engagée, à la demande de ce pays, en poursuivant deux priorités : l’intérêt du peuple malien et la lutte contre le terrorisme » peut-on lire sur Financial Afrik.
Est-ce un malentendu entre la France et la CEDEAO ? L’avenir nous donnera certainement une réponse que nous espérons être en la faveur du peuple malien, gémissant et espérant voir un brin de lumière face aux différentes crises qui rongent la nation.